Luxembourg offre 10 millions d’euros à Cabo Verde pour faire face aux changements climatiques

La coopération luxembourgeoise va faire don de 10 millions d’euros au gouvernement de Cabo Verde pour soutenir le pays dans sa politique de transition énergétique et de mobilisation des ressources en eau et en assainissement en 2025, a révélé l’ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg.

Cette décision a été communiquée à la presse par l’ambassadeur de ce pays européen à Cabo Verde, Jean-Marie Frentz, lors de la IIIe Réunion du Comité de Pilotage du Programme d’Action Climatique, dans le cadre du Programme Indicatif de Coopération « Développement – Climat – Énergie » Cabo Verde – Luxembourg (2021-2025), qu’il préside conjointement avec le ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, Gilberto Silva.

Jean-Marie Frentz a précisé que ces 10 millions d’euros font partie d’un montant total de 40 millions d’euros alloués pour cette période quadriennale, expliquant que l’objectif est de doter Cabo Verde de l’expertise nécessaire afin de renforcer les capacités requises pour définir et prioriser son action climatique, y compris la mobilisation des ressources.

Le Luxembourg, a-t-il assuré, continuera à soutenir Cabo Verde en 2025 dans ses efforts internationaux, en tant que pays non émetteur de gaz à effet de serre mais victime des changements climatiques.

Il a souligné qu’au-delà du soutien à la définition de politiques clés, ce partenariat vise également à renforcer les capacités du pays pour garantir une participation active à la COP qui se tiendra à Belém, au Brésil.

Le ministre de l’Agriculture, pour sa part, a salué les qualités de ce projet qui concerne principalement la gouvernance et la consolidation de l’action climatique de Cabo Verde, afin de compléter les autres programmes dans le domaine de la transition énergétique et divers projets d’adaptation du pays aux effets des changements climatiques.

« Il s’agit d’un programme qui nous a permis de mettre à jour à la fois la contribution volontaire de Cabo Verde à la réduction des émissions, ainsi que notre plan d’action pour l’adaptation aux effets des changements climatiques, un élément essentiel pour la planification de l’ensemble de notre action dans ce domaine », a-t-il déclaré.

Le programme a aidé le pays à définir et à mettre en œuvre sa gouvernance climatique, a expliqué le ministre, soulignant que face à cette problématique, il était nécessaire de créer de nouvelles institutions et de nouveaux outils de gouvernance, tels que le Secrétariat National de l’Action Climatique et le Conseil Interministériel pour l’Action Climatique, afin de mobiliser des ressources et de créer un Fonds Climatique et Environnemental.

« Grâce à ce programme, nous laissons un héritage solide : un pays doté de bases très solides en matière de gouvernance climatique, de coordination et d’articulation transversale pour la mise en œuvre de nos programmes d’action, en impliquant d’autres partenaires tels que le FMI », a conclu Gilberto Silva.

Source: Inforpress