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Les associations seront invitées à participer à la cartographie de la diaspora


Samedi dernier (22 juin), le Ministère des Communautés a organisé la première table ronde internationale sur la cartographie de la diaspora dans le monde.

La cartographie sera gérée par l’Institut National des Etatistiques (INE) et comprendra des points focaux de chaque pays qui accueille des communautés capverdiennes, dans le but d’identifier le nombre de Capverdiens, leur lieu de résidence, leur niveau d’éducation, entre autres.

Le processus de collecte et de traitement des données devrait durer trois ans et inclure la participation d’associations locales qui travailleront sur le terrain sous la coordination de l’INE et des ambassades.

Selon le ministre des communautés, Jorge Santos, les données recueillies serviront ensuite d’outil de travail au gouvernement pour mieux répondre aux besoins de la diaspora.

Cette initiative permettra également de recueillir davantage d’informations auprès d’experts, de professeurs d’université et d’associations. Elle sera ensuite lancée, dans un premier temps, dans 25 pays européens d’ici 2025.

L’événement a réuni des autorités cap-verdiennes, des diplomates, des experts, des universitaires et des responsables d’associations. Du Luxembourg, le conseiller de l’ambassade, Jorge Nobre, le président de la Fédération des Associations Capverdiennes au Luxembourg (FACVL), José de Burgo, et le membre du Conseil d’Administration de la FACVL, Pedro Lima, étaient présents.

Le secrétaire d’État aux communautés portugaises, José Cesário, était également présent et a garanti le soutien du gouvernement portugais à ce processus de cartographie, qui devrait faire du Cabo Verde le premier pays au monde à cartographier sa diaspora.