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Cinémathèque. « Omi Nobu » projeté au Luxembourg City Film Festival

Le documentaire cap-verdien « Omi Nobu » (The New Man) sera projeté le 7 mars (20 heures) à la Cinémathèque de la capitale dans le cadre du Luxembourg City Film Festival.

La séance se déroulera en présence du réalisateur Carlos Yuri Ceuninck, de Santo Antão, et de la productrice Natasha Craveiro, de São Vicente, dans le cadre d’une projection offerte sous forme de carte blanche, en collaboration avec la Coopération luxembourgeoise.

Le film, qui traite de la relation entre l’homme et le temps, a remporté le prix d’or au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2023.

Après le film, une table ronde est prévue avec le réalisateur Carlos Yuri Ceuninck, Abderrahmane Sissako (réalisateur), Natasha Craveiro (productrice), Max Lamesch (Directeur adjoint / Action humanitaire, Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire) et Fatoumata Kaba (Présidente de l’association OKRA).

Détails de l’événement :

  • Date : 07 mars 2024
  • Heure : 20h00 – 22h00
  • Lieu : Cinémathèque de la Ville de Luxembourg
  • Langue de la table ronde : Français
  • Langue du film : Portugais/cap-verdien créole, avec sous-titres en français
  • Entrée : Gratuite, mais réservation obligatoire via le site web www.luxfilmfest.lu.

Synopsis

Dans les années 1980 au Cabo Verde, sur l’île de São Nicolau, Ribeira Funda, un petit village situé au fond d’une vallée entourée de hautes montagnes et d’une mer agitée, voit ses habitants vivre une série d’événements tragiques. Leurs superstitions les poussent à quitter le village pour échapper aux forces du mal. Tous partent s’installer dans l’Estancia de Braz voisine. Tous… sauf un. Un seul homme est resté : Quirino da Cruz, 76 ans, est le seul habitant à être resté à Ribeira Funda, « le village fantôme ».

Pendant quatre décennies, Quirino a refusé l’aide offerte par ses amis et les autorités locales pour le reloger.
Face à ces initiatives, il insiste fièrement sur le fait que Ribeira Funda est « la terre de sa naissance et la tombe de sa mort ». Il survit de la pêche et de l’agriculture. Il passe ses journées à contempler l’océan et les montagnes majestueuses qui entourent sa maison. Ses compagnons : un coq, quelques moineaux et une radio portable à piles d’où résonnent les informations du reste du monde.

Aujourd’hui, Quirino est confronté à un avenir incertain et au poids épuisant de l’isolement, de la maladie et de la vieillesse. Pour la première fois de sa vie, l’idée commence à germer qu’il devra peut-être quitter son unique village d’origine pour s’installer à Estancia de Braz. Il doit prendre la décision de changer et de s’adapter ou d’affronter la mort seul sur la terre qui l’a vu naître.